Collab’s
2000 – 2004
Au début des années 2000 nous nous mettons au travail: d’innombrables gigs en duo acoustique avec Thalie au répertoire populaire extra large. Presque autant en trio avec Cristal et Matthieu Teteu, pour partager le meilleur de la musique Brésilienne. J’aurai également le plaisir de jouer dans la toute première formation du chanteur-bassiste-acteur Bibi Tanga au moment ou sortait son album « Le vent qui souffle« . Et c’est en compagnie de Jota cia do Forro qu’on aura fait découvrir aux Parisiens le Forro du nordeste Brésilien. Il y aura aussi de fiévreuses jam sessions reggae-soul-pop avec Leeroy King. Sans compter d’autres soirées mémorables avec la percussionniste chanteuse Narjess Saad, fédératrice de premier plan. Je suis sur que j’en oublie.
En 2004, je suis contacté (avantage à ma double nationalité!) pour accompagner un certain Max Cavalera à l’occasion d’un live acoustique sur Oui FM. C’est donc dans un contexte pas Métal du tout que je rencontre le leader du groupe mythique Sepultura que j’adulais 15 ans plutôt. Suite à cette très agréable session acoustique Max, qui a toujours aimé prendre des risques et marier des ambiances musicales différentes, me propose une collaboration sur le prochain album de Soulfy.
Il cherchait l’intimité d’un studio où nous ne serions pas troublés par ses fans. Nous avons passé un après midi à Taklab (le studio de Taktic Music) où il m’a fait écouter le morceau instrumental Soulfly V sur lequel le virtuose Marc Rizzo avait déjà enregistré une guitare électrique. Puis il m’a laissé jouer ce que je sentais à la guitare acoustique. Je me suis également essayé à la mandoline et au sitar indien. Nous avons aussi mis en boite un bonus track, une séquence que j’ai programmée avec un de ses riff et qu’il n’a jamais sorti. Qui peut être ré apparaitra un jour ?
A la console mon comparse Alexid, j’étais donc à la maison.Une journée définitivement hors du commun.
« Sur le Prophecy tour, quand on est allé joué à Paris, je suis allé enregistrer un titre acoustique à la radio, et j’aime beaucoup ce que ça a donné. Avec Stefane, c’est la chose la plus cool que j’ai faite dans une collaboration si rapide… » Interview Max Cavalera 04/01/2005
Jil Caplan
& Stefane Goldman
En 2006 Jil Caplan décide de revenir sur scène après quelques années de pause pour défendre « Derrière la porte ». Un album pop teinté de subtiles touches d’électronique, certainement mon album préféré de sa carrière. Pour l’occasion je me retrouvais entouré de super musiciens: Jean Christophe Urbain (Les Innocents), Franck Marco et Christophe Violant. Il a fallu que je m’adapte, que je trouve mes marques. Travailler aux côté de Jean Christophe Urbain a été riche d’enseignements, c’est formidable multi-instrumentiste d’une rigueur sans faille et doté d’une grande créativité. Valentine (aka Jil Caplan) m’a sans cesse encouragé à essayer différentes approches de jeux de guitare et de sonorités, tout en veillant à la cohérence de son univers.
Cette première vraie expérience professionnelle hors de mon réseau- maison, a été importante, nécessaire et reste inoubliable dans mon parcours.
Photos/Videos Galahad
Blackstamp
& Stefane Goldman
Photos Boris Wilensky
Marier le blues, la soul et le hip hop, telle était l’ambitieuse mission des deux jeunes producteurs Sidney Regal et Mickael Minacca, lorsque ils ont eu l’idée du projet Blackstamp en 2007. Si l’album, mixé par Russel Elevado au USA, est hélas sorti dans l’ombre, Blackstamp a donné quelques concerts parisiens intenses et m’a permis de partager de grands moments avec d’exceptionnels musiciens.
Beaucoup de plaisir et de fun à co réaliser et co composer avec le talentueux Johan Dalgaard . Entouré par Michel Alibo, Franck Mantegari, Jacques Scwartz Bart, Guillaume Poncelet, Sir Samuel, Fefe, Casey, Busta Flex, Mihuma … Des séances de création bouillonnantes, qui ont fait vibrer plus d’une fois les studios Davout, où cette joyeuse équipe avait pris ses quartiers. Et une nouvelle expérience qui m’entrainera à collaborer avec Sir Samuel (ex Saian Supa Crew) en tant que guitariste co-compositeur sur quelques titres de son album « Gallery » paru en 2011.
Flow
& Stefane Goldman
Flow n’avait rien préparé… encore plus autodidacte que moi et sans aucune ambition carriériste, en tout cas dans l’industrie musicale. Pourtant, toutes celles et ceux qui ont croisé sa route, travaillé avec elle ou entendu ses chansons ont craqué sur sa verve, acide souvent, poétique aussi. Une voix forte, capable de violence comme de plus grande douceur, des textes à l’écriture unique, et une présence scénique emportant l’adhésion de tout type de public.
Chanteuse énervée ? oui mais adorée par plusieurs têtes d’affiche qui l’ont soutenue et dont nous avons fait les premières parties: Yannick Noah, Tryo, La rue Ketanou, Yves Jamait, Ours, pour ne citer que quelques noms. C’est avec Flow que j’ai connu mes premières grandes scènes, les Zeniths, les festivals aux milliers de spectateurs. Ceinture toujours bien attachée car la plupart du temps quasiment sans répétitions. Prises de risque insensées, set-lists de dernière minute, improvisations, invités improbables… mais à chaque fois, vraiment à chaque fois, un public scotché qui en redemandait.
Durant cette période, trois beaux albums verront le jour, tous assez différents. J’y ai participé en tant que guitariste, parfois co-compositeur et co-réalisateur.
Flow finira par refuser les propositions les plus flatteuses de l’industrie musicale, je veux bien croire que tout le monde n’est pas fait pour ça. Mais ce fut une aventure très intense, trop peut être pour certains d’entre nous. Je préfère n’en garder que le meilleur.
Plus
Edo se produit depuis quelques années sur toutes les scènes de France avec le trio déjanté et hilarant Blond and Blond and Blond. Compositeur il écrit certains des textes les plus inspirés (parfois les plus étonnants) de la chanson française. Il fait partie de cette bande avec qui j’ai développé la composition musicale et les arrangements au début des années 90.
Avant qu’il ne devienne un « Blond », nous avons fait des concerts, co-composé et enregistré de nombreuses chansons. Certaines figurent sur l’album « Raw« , paru sur le label EnT-T en 2010.
Mais nous en gardons bien caché dans nos archives entre délires surréalistes, pastiches, blagues musicales et blues expérimentaux.
Edo
C’est en 2017 que mon éditeur me présente Christophe Musset. Le groupe Revolver dont il fut l’un des fondateurs s’est séparé quelques années plus tôt, et Christophe venait de se remettre à composer. Aussi bon guitariste que chanteur, sa sensibilité pop/folk évoque un Sufjan Steven à la Française. Captivé par son univers clair-obscur, je me retrouvé impliqué dans ce projet à la fois comme ingénieur du son et co-réalisateur, tout en proposant certains arrangements rythmiques, aux subtiles couleurs électroniques. Nous avons parfois enregistré plusieurs versions d’un même titre avant d’en être satisfaits, et cinq morceaux extraits de ces multiples séances figurent sur le premier EP « Orion +1» sorti en 2019. Depuis, Musset a mit sa carrière publique de musicien en sommeil pour se consacrer à la musicothérapie, une seconde vocation et désormais un métier qu’il exerce avec dévouement.
Musset
Liset Alea
J’ai rencontré Liset Alea il y a longtemps, à l’époque où elle a écrit et interprété « Come with me » pour l’album « Mint » d’Alexkid. Suite au succès de ce titre, un carton dans les clubs européens, elle a rejoint Dubphonic pour le superbe « The only girl on earth » sur l’album « Relight » (2009). J’ai toujours su que nous serions amenés à retravailler ensemble. Et c’est naturellement que je lui ai proposé de participer à mon projet Goldmoon pour lequel nous avons co-composé et enregistré deux morceaux (à paraitre).
Entre temps, j’ai enregistré les voix et quelques guitares pour son album « Heart headed » sorti chez Kwaidan en 2016. Ceux qui l’ont vu en concert solo ou en tournée avec Nouvelle vague (dont elle fut la chanteuse lead pendant 6 ans), ont pu découvrir une performeuse hors pair. Excellente guitariste, elle est également une auteur qui a un sens inné des formules qui font mouche et des mélodies accrocheuses.
En 2011 Sir Samuel décide d’élargir son répertoire et prendre quelques risques en enregistrant son album « Gallery« . Toujours à base de Reggae et de hip hop, mais dans une forme plus éloignée du traditionnel raggamix caribéen qui a fait sa réputation. J’ai pris un réel plaisir à y participer sur plusieurs morceaux, tant à la guitare électrique qu’à l’acoustique. A en co-signer quelques uns aussi. Parfois presque pop rock, voire émotionnel comme par exemple « Mon Hall », peut être mon morceau préféré de « Gallery ».
Sir Samuel
Mihuma
C’est le projet Blackstamp qui m’a fait rencontrer Mihuma. Artiste indépendant, fan de Hip hop autant que de Rock ou de chanson Française. Son approche de la musique est un mélange des styles. Travailler sur son album « Les esprits clairs voient dans le noir » (2014) a là encore été un vrai plaisir, notamment tous les moments à faire sonner les guitares avec le réalisateur d’exception Mitch Olivier.